vendredi 8 novembre 2013

Rassemblement et Manifestation jeudi 14 novembre 2013

Le collectif  "Prenons le temps pour nos enfants !"


appelle à rassemblement pour manifestation
le jeudi 14 novembre 2013
à 12h30 à l'hôtel de Ville pour rassemblement 
et départ de manifestation à 13h30.

Rassemblement parisien à l'hôtel de ville à 12h30 à l'appel des syndicats enseignants des écoles parisiennes et de syndicats agents Ville de Paris pour départ à 13h30 du cortège de la manifestation afin de se joindre au rassemblement régional au Luxembourg et de continuer ensemble jusqu'au ministère de l'éducation nationale. 


Parents, enseignants, agents ensemble en grève contre la mise en place désastreuse de la réforme des rythmes éducatifs.

Pour le bien de nos enfants !
Pour la défense de notre école publique !
Soyons nombreux !


France 5 émission Les Maternelles : les rythmes

Un lien vers l'émission "Les maternelles" du lundi 4 novembre 2013

 


Au sommaire un bon sujet sur les rythmes : de la minute 13' jusqu'à la minute 51' 
Une de leurs équipes était présente lors du dernier rassemblement à l'hôtel de ville le lundi 14 octobre.
Participant : un chronobiologiste, une directrice d'école maternelle et élémentaire, une psychologue 
et P. Raoult président FCPE.


A Voir ! 

jeudi 7 novembre 2013

Motion type : rythmes éducatifs pour les conseils d'écoles

Nous vous proposons une motion type à présenter lors du conseil d'école, ce modèle est commun aux maternelles et élémentaires. Il est donc nécessaire de l'adapter selon le cas de votre école, maternelle ou élémentaire. Une motion n'a pas besoin d'être mentionnée à l'ordre du jour du conseil d'école. Les représentants des parents d'élèves peuvent ne la présenter qu'au moment du conseil sans aucune autorisation de l'équipe éducative, c'est un droit inscrit dans les textes donc une loi. Personne ne peut empêcher les parents d'en présenter une lors d'un conseil.
La procédure : Annoncer que l'on présente une motion, distribuer un exemplaire du texte à l'ensemble des participant du conseil, la lire, une discussion peut s'ensuivre permettant de faire des modifications de termes. Elle est ensuite proposée au vote à main levée. Elle est alors adoptée ou pas, soit à l'unanimité (tous sont d'accord), à la majorité (comptabiliser alors les pour et les contres et les abstentions), refusée (comptabiliser de la même façon, les contres, les pour et les abstentions). 

Motion présentée en Conseil d’école  [nom date]
RYTHMES EDUCATIFS


Le Conseil d'école constate que ce qu’il dénonçait sur la mise en place précipitée de l’aménagement des rythmes éducatifs dans notre école, n’a pas été suffisamment appréhendé par la Ville de Paris.
Pour mémoire, les objectifs de la réforme étaient :
- Créer une semaine moins fatigante pour les enfants afin qu’ils soient plus réceptifs aux apprentissages.
Les enfants ayant augmenté leur temps de collectivité, n’ayant pas de régularité dans la semaine, et n’ayant plus de coupure reposante dans la semaine, celle-ci est encore plus fatigante que les années précédentes.
- Apporter du culturel aux enfants
Les parents, les associations extérieures ont eu leur part réduite dans cet apport culturel; les moyens alloués et les possibilités (locaux, temps pour aller dans un local de sport ou un musée, personnes non spécialisées) ne permettent pas la diffusion d’activités culturelles ou sportives de qualité.




Aucun des dysfonctionnements précédant à la réforme n’a été réglé :
- le manque de Rased
- le manque d’AVSi,
- le manque de PVP,
- le manque d’Asem qui sont trop peu nombreuses et non remplacées en cas d’absence
- le manque d’animateurs,
- l’insuffisance voire l’absence de formations pour les AVSi et les animateurs,
- le manque d’agents techniques pour le ménage,
- le manque d’ouvriers de la Ville en capacité d’intervenir rapidement sur des réparations en cas de besoin…
- locaux exigus et non insonorisés, manque de locaux pour les activités périscolaires et extra-scolaires
- le manque de locaux disponibles pour le travail des enseignants


Pire, les bouleversements induits par les nouveaux rythmes ont révélé au grand jour les besoins des écoles parisiennes identifiés ci-dessus.
Après (x) semaines de classe, ces problèmes ne sont toujours pas résolus et d’autres, inhérents à la mise en place de la réforme, sont venus les amplifier. Ce que les équipes éducatives tenaient à la force des poignets n’est plus tenable.
 Les arrêts maladie se multiplient,
 Les enfants sont désorientés, certains sont très fatigués et d’autres très excités (plus que les années précédentes), leurs référentiels n’existent plus :
- temporels avec une semaine où aucun jour ne ressemble au précédent,
- spatiaux avec des classes transformées en salle d’animation, dortoirs ou cantines transformés en salle d’activité…
 - identification et stabilité des référents adultes avec des encadrants qui changent plusieurs fois dans la journée (ou même de rôle dans la même journée)  et dans la semaine et un turn over incessant des animateurs
La confusion est la plus totale et hypothèque la réussite scolaire des enfants.

Le cadre parisien ne respecte même pas le décret ministériel relatif aux 5h30 maximum
 d’enseignement par jour.
Les 2h d’enseignement supprimées lors du passage à la semaine de 4 jours n’ont pas été récupérées et les APC se révèlent très difficiles à appliquer dans le cadre actuel.
La promesse de rétablissement des effectifs RASED à un niveau suffisant n’a pas été tenue.


- Le nouveau taux d’encadrement, en périscolaire de 1 animateur pour 14 en maternelle et 1  pour 18 en élémentaire appliqué malgré l’avis défavorable du conseil d’état, n’est pas satisfaisant et est très souvent dépassé.
Les animateurs extérieurs à l’école ne connaissent pas les enfants, ne sont pas formés à la gestion des groupes et doivent se débrouiller avec leurs piètres connaissances pour assurer les déplacements des enfants, leur sécurité et gérer des groupes qui changent toutes les semaines, ne sachant pas comment se positionner face à tel ou tel problème personnel.
- Les associations ne sont pas clairement identifiées. Aucune information sur leurs projets ni sur le niveau de qualification de leurs intervenants ne nous a été communiqué malgré nos multiples demandes.
- L’accueil des enfants en situation de handicap est nettement insuffisant et nombre d’entre eux se retrouvent privés d’activités (quand ils ont eu la « chance » de voir leur dossier aboutir à temps pour effectuer leur rentrée, ce qui n’a pas été le cas pour tous, loin de là).

Le ménage, faute de personnel en nombre suffisant et à des horaires correspondant aux besoins de l’école et compte-tenu de l’emploi des locaux, n’est pas correctement assuré. Cela pose un grave problème d’hygiène

Nous exigeons l’arrêt de la mise à mal de l’école. Ce qu’impose la Ville de Paris aux  équipes pédagogiques, d’animation et aux agents, relève d’une véritable violence  institutionnelle.

Le Conseil d’école réaffirme que pour respecter les rythmes des enfants, il se satisfait du retour à la semaine de 4,5 jours mais demande d’une part de revoir les modalités encadrant cette réforme dans une véritable concertation et d’autre part que la Ville de Paris en suspende l’application tant que les besoins des écoles parisiennes ne seront pas satisfaits.


Boycott du mercredi 13 novembre : Lettre type pour le DASEN


Le 13 novembre, le mercredi après-midi est travaillé dans les écoles qui ne sont pas en ZEP au motif que les enseignants devraient « récupérer » une journée de travail et que les enfants devraient "récupérer" les jours supplémentaires accordés pour les vacances de la Toussaint. Les parents appellent au boycott de cette demi-journée qui leur demande une fois de plus de chambouler l’emploi du temps de leurs enfants au détriment de leur rythme, de leurs activités extrascolaires et de leur organisation familiale.
A cet effet les parents sont invités à envoyer une lettre au DASEN (inspecteur d'académie) avec copie aux différents intervenants concernés, le directeur d'Académie, le recteur de Paris, les élus : Colombe Brossel adjointe du maire de Paris chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative et l'adjoint aux affaires scolaires de votre arrondissement.
Les adresses où adresser votre courrier :

Le Dasen : ce.dasen1@ac-paris.fr
Le directeur d'Académie : ce.direction@ac-paris.fr
Le recteur de Paris M. Weiss : ce.recteur@ac-paris.fr
L'adjointe au maire de Paris Mme Brossel : colombe.brossel@paris.fr

Lettre au DASEN :

Moi, parent d'élève d'un[e] enfant en classe de [XXX] à l'école [YYY] ne mettrai pas mon enfant en classe le mercredi 13 novembre 2013 après-midi.

Depuis le début de l'année, mon enfant est ballotté[e] au gré des jours et des semaines : aucune journée scolaire n'est identique à la précédente, aucune semaine n'est identique à la précédente avec des activités périscolaires qui varient au gré des semaines [donner des exemples].

Les seules stabilité et régularité que j'ai pu lui apporter, c’est une organisation identique de ses mercredis après-midis ainsi que de ces week-ends. Mon enfant a besoin de ces temps [de repos], de retrouvailles en famille et/ou [d'activités] réguliers. Il est hors de question que pour des raisons comptables de temps d'enseignement, mon enfant soit à nouveau perturbé par une nouvelle rythmique hebdomadaire le [la] privant du seul moment de pause dans une semaine scolaire bien trop chargée et supportable à son âge.

Aussi, je vous demande de libérer ce mercredi 13 novembre après-midi de tout enseignement afin de laisser le temps à nos enfants de souffler hors du cadre de l'école qui les fatigue tant depuis le début de l'année.               [Nom, prénom]

Mobilisation du 12 au 14 novembre

Collectif « Prenons le temps pour nos enfants ! »



du 12 au 14 novembre
Rythmes scolaires, mobilisons-nous !

Le 12 novembre les animateurs de la ville de Paris appellent à une grève portant sur les conditions de la mise en place de la réforme des rythmes éducatifs.
mot d'ordre et revendications : http://www.demosphere.eu/rv/28511
Le 13 novembre, le mercredi après-midi est travaillé dans les écoles qui ne sont pas en ZEP au motif que les enseignants devraient « récupérer » une journée de travail. Les parents appellent au boycott de cette demi-journée qui leur demande une fois de plus de chambouler l’emploi du temps de leurs enfants au détriment de leur rythme, de leurs activités extrascolaires et de leur organisation familiale.
Le 14 novembre ce sont les enseignants et les agents de la ville qui seront en grève contre la mise en place désastreuse de la réforme.
mot d'ordre et revendications :
Le Collectif de parents
« Prenons le temps pour nos enfants »
vous invite à manifester votre soutien aux mouvements des 12 et 14 novembre
et à suivre l’appel national à ne pas mettre vos enfants à l’école le mercredi 13 après-midi.

Exemple de lettre à envoyer au Dasen (rectorat) : ce.dasen1@ac-paris.fr

Moi, parent d'élève d'un[e] enfant en classe de [XXX] à l'école [YYY] ne mettrai pas mon enfant en classe le mercredi 13 novembre 2013 après-midi.

Depuis le début de l'année, mon enfant est ballotté e] au gré des jours et des semaines : aucune journée scolaire n'est identique à la précédente, aucune semaine n'est identique à la précédente avec des activités périscolaires qui varient au gré des semaines [donner des exemples].

Les seules stabilité et régularité que j'ai pu lui apporter, c’est une organisation identique de ses mercredis après-midis ainsi que de ces week-end. Mon enfant a besoin de ces temps [de repos], de retrouvailles en famille et/ou [d'activités] réguliers. Il est hors de question que pour des raisons comptables de temps d'enseignement, mon enfant soit à nouveau perturbé par une nouvelle rythmique hebdomadaire le [la] privant du seul moment de pause dans une semaine scolaire bien trop chargée et supportable à son âge.

Aussi, je vous demande de libérer ce mercredi 13 novembre après-midi de tout enseignement afin de laisser le temps à nos enfants de souffler hors du cadre de l'école qui les fatigue tant depuis le début de l'année.               [Nom, prénom]

Parce que l’Aménagement des rythmes éducatifs (ARE), c'est :
·         Une réforme qui accroît les inégalités entre communes ; 
·         Des élèves fatigués.

À Paris :
·         Un rythme absurde ;
·         Des locaux trop petits et inadaptés, des problèmes d'hygiène et de sécurité ;
·         Des personnels malmenés ;
·         Des inégalités d’un arrondissement à l’autre, d’une école à l’autre et même entre les élèves au sein d’une même école ;
·         Quelques écoles « vitrines » avec théâtre, sport, musique... Mais pour beaucoup d’autres, de la garderie.

Parce que, parents d'élèves d'écoles parisiennes, nous voulons :
·        Une remise à plat de la réforme comme de sa mise en œuvre à Paris par une réelle concertation avec les parents et les professionnels concernés ;
·         Un moratoire sur l’application de la réforme en maternelle ;
·         Une réforme globale de l’école ;
·         Des moyens immédiats :
o     Le retour à un taux d'encadrement d'un animateur pour 10 enfants en maternelle et un animateur pour 14 enfants en élémentaire (et non 1 pour 14 et 1 pour 18, taux souvent dépassé actuellement) ;
o   Un vrai plan de recrutement d’animateurs qualifiés et de titularisation, des moyens pour leur formation ;
o    Un plan de rénovation et d'extension des écoles pour développer les espaces nécessaires au scolaire, à la restauration et au périscolaire ;
o      L'harmonisation de l'offre périscolaire dans toutes les écoles parisiennes : pas de périscolaire à deux vitesses !

Parents, enseignants, personnels d’animation, agents de la ville de Paris
du 12 au 14 novembre, mobilisons-nous ensemble pour une école et un périscolaire de qualité pour tous les enfants

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