mardi 18 mars 2014

Reconduction de la grève des agents le 21 mars 2014

L'école en grève tous les jours de la semaine ou presque...



Le syndicat SUPAP-FSU appelle à la reconduction de la grève du vendredi 14 mars au vendredi 21 mars 2014 des agents de la Ville de Paris.

Communiqué de presse :

Rythmes scolaires, il faut une autre réforme!
Nouvelle grève des agents de la Ville de Paris le 21 mars 2014
Communiqué de presse
Face à l’absence de réponses suffisantes de la Ville de Paris, l’assemblée des personnels en grève le 14 mars a décidé d’appeler à nouveau à la grève le 21 mars.
Six mois après la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à Paris, le dispositif, qui concerne 137 000 enfants, est loin d'avoir atteint son but. Cette réforme et les conditions de sa mise en œuvre ne sont pas bonnes.
-Pour les enfants d'abord : Aucun indicateur objectif ne permet de dire qu'elle diminue leur fatigue, et faciliterait leurs apprentissages scolaires.  L'effet inverse est même observé  chez les enfants d'âge maternel qui perdent leurs repères temporels liés à un emploi du temps trop irrégulier et sont aussi confrontés à un très grand nombre d'adultes avec des rôles différents pendant la semaine.  La mairie reconnait, du bout des lèvres, que le problème est réel, sans pour autant apporter de solutions appropriées.
-Pour les personnels municipaux ensuite, animateurs, agents des écoles, dont les conditions de travail et d’exercice de leurs métiers demeurent problématiques. 
Les clés de voûte du dispositif, les Référents Educatifs Ville, chargés du contrôle et de l'accompagnement pédagogique de l'ensemble des activités du temps péri et extra-scolaire,  n'ont toujours pas de fiches de poste déclinant leurs missions précises. Les salaires de ces agents ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités multiples et souvent encore floues. Les agents de service travaillant en maternelles, à qui la Ville a attribuer l'animation de groupe d'enfants les mardi et vendredi, sont souvent contraints de mener des activités pauvres en contenu faute de temps de préparation formels et de moyens matériels.
Pour prendre en charge les enfants, de nombreux agents ont été contractualisés sur des services à temps incomplet, avec quelques droits sociaux, mais un salaire proche du seuil de pauvreté, 950 net par mois, et des milliers de vacataires subissent la plus grande précarité.
Enfin, les taux d'encadrement des enfants sont trop lourds, un adulte pour 18 enfants en élémentaire, un pour 14 en maternelle. Cela ne permet pas réellement la mise en place d'activités de loisirs éducatifs sereines et riches en contenu, tout en imposant aux enfants des contraintes liées au nombre, agitation, manque de disponibilité de l'intervenant.
La nouvelle mandature doit absolument tenir compte de ces éléments et définir dans un avenir immédiat une feuille de route claire pour l'ensemble des agents travaillant dans les écoles. Faute de quoi, les premiers touchés seraient les jeunes parisiens ainsi que leur épanouissement. 
L'enjeu est de taille, c’est pourquoi, le syndicat SUPAP-FSU appelle à la grève l'ensemble des agents municipaux concernés.



Dossier de presse :

Il faut une autre réforme !

Les personnels s’invitent dans le débat politique


Il faut mettre fin aux situations inacceptables de précarité dans l’animation, le nettoyage et
la restauration scolaire, développer les qualifications professionnelles, et rémunérer les
personnels à hauteur de leurs missions !

Il faut réfléchir avec l’ensemble des professionnels concernés à des rythmes scolaires
éducatifs et de loisirs compatibles avec les besoins des enfants ainsi qu’avec les conditions
de travail des professionnels et la création d’emplois statutaires à plein temps. La question
des centres de loisirs sur une journée doit être à nouveau posée.

Il faut développer les formations qualifiantes et débouchant sur de vrais diplômes. Le BAFA,
le BAFD et le CAP petite enfance ne doivent être que des points de départ et non des points
d’arrivée. Il faut mettre en place une filière animation et une filière petite enfance dans des
conditions adaptées.

Il faut mettre en place un Responsable Educatif Ville (REV) par école.

Il faut adopter les normes d’encadrement de 1 pour 10 enfants en maternelle pour les
activités périscolaires.et 1 pour 14 en élémentaire

Il faut donner la priorité aux animateurs vacataires pour les ateliers ARE et intégrer ensuite
les associations en fonction des projets spécifiques de chaque R.E.V.

Il faut une ASEM par classe, créer des postes d’ATE titulaires pour améliorer le nettoyage des
écoles, mettre en place un employeur unique pour les agents qui travaillent à la Ville et dans
les caisses des écoles.

Il faut redéfinir le rôle et les missions éducatives de l’animation au sein des écoles
parisiennes et donner la parole aux professionnels pour mettre en avant de vrais projets
ludo-éducatifs sur des valeurs d’animation populaire.

Pour nous, contester ce que fait la Ville de Paris ce n’est pas vouloir revenir en arrière. Cette réforme n’est pas acceptable, mais la situation antérieure ne l’était pas non plus ! Les moyens financiers consacrés à la réforme actuelle auraient dû être déployés depuis longtemps indépendamment de la question des rythmes scolaires.

Le dialogue entre l’ensemble des professionnels de la Ville de Paris avec les enseignants et les parents est nécessaire dans l’intérêt des enfants et de nos professions. Il faut changer l’école, mais aussi le périscolaire et l’extrascolaire. Nous voulons une réforme réellement concertée des rythmes scolaires et éducatifs respectant le temps de l’enfant, son droit à l’éducation comme aux loisirs.

Pour le SUPAP-FSU comme pour de nombreux syndicats de l’éducation nationale et de la fonction publique territoriale, ces objectifs qui visent à une réforme bénéfique pour les enfants ne sont pas compatibles avec les dispositions du décret qui la met en place.

ASSEZ DE PRECARITE DANS l’ANIMATION
Titularisation de 1000 animateurs
dont l'intégralité des contractuels à 70%

  • · Contrairement aux promesses de la municipalité, les agents ayant moins de 6 ans d’ancienneté ont reçu des CDD et non des CDI.
  • · Les 220 agents présélectionnés pour le concours de recrutements à l’échelle 3 ont été retenus uniquement sur la base de l’ancienneté sans tenir compte des qualifications acquises et de l’expérience professionnelle sur des postes d’animation. On reste encore dans le domaine du bricolage.
Ces titularisations sont la condition indispensable à la mise en place d'un service public de qualité. La précarité, le manque de formation étaient déjà les problèmes majeurs les années précédentes. Dans le cadre de l’ARE et au regard de l'importance donnée au périscolaire, cela devient une urgence. La présence de plus de 1 000 vacataires après 16h30 indique que ces postes à plein temps peuvent être créés sans difficulté.

1000 postes pour 660 écoles, ce n'est pas énorme, mais cela constituerait une première étape de réelle déprécarisation.

Nous demandons à la ville de fournir un échéancier de création de ces 1000 postes accompagné d’un véritable plan de formation.
Nous demandons une rémunération identique pour les animateurs et les enseignants sur le temps d'ARE : les payes de janvier ne prennent toujours pas en compte les promesses de la municipalité de payer les temps ARE sur la base de 2 heures.

Pour les animateurs vacataires, nous demandons une rémunération identique à celle proposée actuellement aux enseignants, à savoir 30 euros net par vacation. Il n'est pas possible de continuer avec un système à deux vitesses où l'on demande le même travail à des agents dont les rémunérations sont aussi différentes. Pour comprendre le peu de considération de la Ville de Paris vis à vis de ses animateurs, il suffit de comparer ce que gagne encore actuellement un animateur ARE (13 euros x 1,5 heure = 19,50 euros brut = 16,5 euros net par vacation) et un accompagnateur DJS sur le même temps ARE (10,37 euros x 2 heures = 20,74 euros brut = 17,5 euros net par vacation). CQFD, l'accompagnateur est donc mieux rémunéré que l'animateur censé mettre en place un projet de qualité avec 14 enfants de maternelle ou 18 enfants d'élémentaire.

Comment la Ville de Paris
ose-t-elle traiter ses personnels de la sorte ?

ASEM, ATE, COORDINATRICES Des personnels malmenés Les A.S.E.M. ne bénéficient toujours pas du temps de préparation promis par la D.A.S.C.O pour l'ARE.
La DASCO estime-t-elle que les animateurs doivent proposer un projet évolutif et les ASEM se
contenter de la mise en place d'une garderie sécurisée ? Comment mener un projet de qualité sans aucune réunion, ni aucun temps de préparation ? Il n’existe toujours pas de moyens matériels adaptés correspondant aux demandes des animateurs et ASEM. Donnez-nous les moyens d'exercer notre métier dans de bonnes conditions ! Tout ceci est aberrant !

Pour les ASEM, nous demandons la même prime d'exécution des missions que celle versée aux animateurs, à savoir 950 euros bruts annuels au lieu de 500 euros. En effet, les ASEM effectuent les nouveaux temps au même titre que les animateurs.

L'application des nouveaux règlements de service des personnels ATE et ASEM s'est faite dans des conditions précipitées. Les personnels qui le souhaitent doivent pouvoir bénéficier des anciens horaires. Cela améliorerait les conditions de présence auprès des enfants et d'exercice de l’ensemble des fonctions. Les ASEM qui ne souhaiteraient pas participer aux ateliers doivent en être déchargées.

Les conditions de nettoyage de certaines écoles ne sont toujours pas satisfaisantes et nous n’avons toujours pas connaissance du bilan nettoyage promis par la DASCO début novembre, ni de moyens mis en place par la DASCO pour que ce nettoyage soit effectué prioritairement par des personnels à plein temps.

L’ensemble des ATE non titulaires pouvant bénéficier de la titularisation dans le cadre de la loi doit être titularisé et le plan de déprécarisation revu dans ce sens.

Les coordinatrices, compte tenu de leurs responsabilités, doivent pouvoir accéder à la catégorie B.

Il faut une autre réforme : une ASEM par classe, renforcer les toutes petites sections avec une ASEM à plein temps, créer des postes d’ATE titulaires pour améliorer le nettoyage des écoles, mettre en place un employeur unique pour les agents qui travaillent à la Ville et dans les caisses des écoles.

Les agents en congés et en formation doivent être remplacés. Il faut adopter les normes d’encadrement de 1 pour 10 enfants en maternelle pour les activités périscolaires

Appel à la grève  :

ASEM, ATE, COORDINATRICES
Tous en grève le vendredi 21 mars !

L’assemblée des personnels du 14 mars, face à l’absence de réponses suffisantes de la DASCO sur les revendications et les questions posées a décidé de reconduire la grève pour le 21 mars.

Les A.S.E.M. ne bénéficient toujours pas du temps de préparation promis par la D.A.S.C.O pour l'ARE. La DASCO estime-t-elle que les animateurs doivent proposer un projet évolutif et les ASEM se contenter de la mise en place d'une garderie sécurisée ?  Comment mener un projet de qualité sans aucune réunion, ni aucun temps de préparation ? Il n’existe toujours pas de moyens matériels adaptés correspondant aux demandes des animateurs et ASEM. Donnez-nous les moyens d'exercer notre métier dans de bonnes conditions ! Tout ceci est aberrant !

Pour les ASEM, nous demandons la même prime d'exécution des missions que celle versée aux animateurs, à savoir 950 euros bruts annuels au lieu de 500 euros. En effet, les ASEM effectuent les nouveaux temps au même titre que les animateurs.

L'application des nouveaux règlements de service des personnels ATE et ASEM s'est faite dans des conditions précipitées. Les personnels qui le souhaitent doivent pouvoir bénéficier des anciens horaires. Cela améliorerait les conditions de présence auprès des enfants et d'exercice de l’ensemble des fonctions. Les ASEM qui ne souhaiteraient pas participer aux ateliers doivent en être déchargées.

Les conditions de nettoyage de certaines écoles ne sont toujours pas satisfaisantes et nous n’avons toujours pas connaissance du bilan nettoyage promis par la DASCO début novembre, ni de moyens mis en place par la DASCO pour que ce nettoyage soit effectué prioritairement par des personnels à plein temps.

L’ensemble des ATE non titulaires pouvant bénéficier de la titularisation dans le cadre de la loi doit être titularisé et le plan de déprécarisation revu dans ce sens.

Les coordinatrices, compte tenu de leurs responsabilités, doivent pouvoir accéder à la catégorie B.

Il faut une autre réforme : une ASEM par classe, renforcer les toutes petites sections avec une ASEM à plein temps, créer des postes d’ATE titulaires pour améliorer le nettoyage des écoles, mettre en place un employeur unique pour les agents qui travaillent à la Ville et dans les caisses des écoles. Les agents en congés et en formation doivent être remplacés. Il faut adopter les normes d’encadrement de 1 pour 10 enfants en maternelle pour les activités périscolaires.

Assemblée des personnels
14 heures, le vendredi 21 mars
Salle Eugène Varlin, Bourse du travail
3, rue du Château d’eau 75 010
Métro République
Il faut une autre réforme !
C’EST MAINTENANT !!!

Il faut mettre fin aux situations inacceptables de précarité dans l’animation, le nettoyage et la restauration scolaire, développer les qualifications professionnelles, et rémunérer les personnels à hauteur de leurs missions !

Il faut réfléchir avec l’ensemble des professionnels concernés à des rythmes scolaires éducatifs et de loisirs compatibles avec les besoins des enfants ainsi qu’avec les conditions de travail des professionnels et la création d’emplois statutaires à plein temps. La question des centres de loisirs sur une journée doit être à nouveau posée.

Il faut développer les formations qualifiantes et débouchant sur de vrais diplômes. Le BAFA, le BAFD et le CAP petite enfance ne doivent être que des points de départ et non des points d’arrivée. Il faut mettre en place une filière animation et une filière petite enfance dans des conditions adaptées.

Il faut mettre en place un Responsable Educatif Ville (REV) par école.

Il faut adopter les normes d’encadrement de 1 pour 10 enfants en maternelle pour les activités périscolaires.et 1 pour 14 en élémentaire

Il faut donner la priorité aux animateurs vacataires pour les ateliers ARE et intégrer ensuite  les associations en fonction des projets spécifiques de chaque R.E.V.

Il faut une ASEM par classe, créer des postes d’ATE titulaires pour améliorer le nettoyage des écoles, mettre en place un employeur unique pour les agents qui travaillent à la Ville et dans les caisses des écoles.

Il faut redéfinir le rôle et les missions éducatives de l’animation au sein des écoles parisiennes et donner la parole aux professionnels pour mettre en avant de vrais projets ludo-éducatifs sur des valeurs d’animation populaire.

Pour nous, contester ce que fait la Ville de Paris ce n’est pas vouloir revenir en arrière. Cette réforme n’est pas acceptable, mais la situation antérieure ne l’était pas non plus ! Les moyens financiers consacrés à la réforme actuelle auraient dû être déployés depuis longtemps indépendamment de la question des rythmes scolaires.

Le dialogue entre l’ensemble des professionnels de la Ville de Paris avec les enseignants et les parents est nécessaire dans l’intérêt des enfants et de nos professions. Il faut changer l’école, mais aussi le périscolaire et l’extrascolaire. Nous voulons une réforme réellement concertée des rythmes scolaires et éducatifs respectant le temps de l’enfant, son droit à l’éducation comme aux loisirs.

Pour le SUPAP-FSU comme pour de nombreux syndicats de l’éducation nationale et de la fonction publique territoriale, ces objectifs qui visent à une réforme bénéfique pour les enfants ne sont pas compatibles avec les dispositions du décret qui la met en place.


Les retenues sur salaire en cas de grève
Une journée de grève = 1/30ème de la rémunération mensuelle, soit 50 euros pour un salaire de 1 500 euros
En dessous d’une journée la retenue et proportionnelle à la durée de la journée de travail.
Retenue pour une un 7ème de journée d’absence : 1/210e soit 7 euros pour un salaire de 1 500 euros
Retenue pour un quart de journée d’absence : 1/120e  soit 12,50euros pour un salaire de 1 500 euros
Retenue pour une demi-journée d’absence : 1/60e  soit  25euros pour un salaire de 1 500 euros
Retenue pour 3/4 de journée d’absence   : 1/40e  soit 37,50euros pour un salaire de 1 500 euros




jeudi 13 mars 2014

Appel à la Grève des personnels ville !

Sans cantine, sans ateliers...




Ce vendredi 14 mars le syndicat SUPAP-FSU (syndicats unitaire des personnels des administrations parisiennes) appelle à la grève les personnels des écoles ville de Paris. La cantine et les ARE (ateliers périscolaires de l’après-midi 15h) du vendredi ne seront pas assurés.

Suit l’appel SUPAP-FSU :
Ci-joint deux affichettes pour les parents pour informer de la grève du 14 mars, en fonction des services assurés et les deux fiches de postes REV et DPA qui devraient être diffusées par la DASCO ce jour et nous ont été communiquées suite à l’audience d’hier dans le cadre du préavis de grève .
Suivra en fin d’après-midi le vendredi 14 mars un compte rendu de cette audience qui a duré quatre heures et suite à laquelle nous avons décidé de maintenir l’appel à la grève vendredi, les réponses de la DASCO étant insuffisantes
S’agissant des animateurs parisiens, un mouvement d’ampleur se justifie avant les élections municipales. Nous estimons que la ’tradition’ qui veut que les syndicats ne s’engagent pas avant une élection est une conception poussive (obsolète) de l’action syndicale, et ne tient aucunement compte de la dignité des personnels et de leur condition de travail qui elles, ne sont pas traditionnelles, mais relèvent du droit. Les agents, eux sont sur le terrain, ils accueillent le public parisien quotidiennement, élection ou pas. Les Elus et les candidats sont en pleine action…Est-il absurde de penser qu’ils tiendront compte d’un mouvement fort et déterminé ? Ce mouvement est de mise, d’abord parce qu’il ne signifie pas l’arrêt des revendications après les élections. Ensuite, car nous estimons qu’il faut maintenir l’alerte permanente vis à vis des élus, quelque soit le moment. Ne laissons pas les équipes de la nouvelle mandature s’installer dans ses bureaux, regarder la vue, faire ou refaire connaissance autour d’un distributeur de café...
Agissons maintenant, agissons fort, engageons-nous dans une logique de combat y compris en nous invitant dans le débat électoral.
Assemblée des personnels 14 heures, le vendredi 14 mars Salle Grand Croizat, Bourse du travail 3, rue du Château d’eau 75 010 Métro République


Voir ci-dessous les documents associés à l'appel :


  1. Fiche de poste
    Responsable Educatif Ville (REV)

    Définition du métier

    Le REV est le garant, au sein d’une école ou d’un groupe d’écoles, de la bonne mise en œuvre du projet éducatif parisien sur l’ensemble des temps périscolaires et extrascolaires dans toutes ses composantes (humaine, éducative, réglementaire, administrative, logistique et en matière de communication).

    Mission

    Dans le cadre d’une démarche de projet (analyse du contexte, détermination des objectifs, évaluation des actions et adaptation des moyens), elle/il conçoit le projet éducatif avec son équipe, le met en place et en assure la communication auprès de l’ensemble des membres de la communauté éducative.

    Activités

    ·         Elaborer avec son équipe le projet éducatif en déclinaison du projet éducatif parisien et le présenter à la circonscription pour validation.

                    Dans ce cadre, elle/il pilote les activités extrascolaires du mercredi et des vacances scolaires et organise les ateliers ARE 2 jours par semaine de 14h45 à 16h30, en liaison avec tous les intervenants programmés :
                   
              Participe à l’affectation des ateliers ARE au sein d’une école ou d’un groupe d’écoles, sous le pilotage de la Circonscription ;
              Organise le recueil du choix des enfants sur les activités souhaitées et inscrit les enfants aux ateliers en fonction des choix exprimés et des places disponibles sur l’application informatique dédiée ;
              Contrôle la bonne organisation, le contenu et la cohérence des ateliers, notamment de ceux tenus par les associations ainsi que la continuité éducative entre les activités péri et extra scolaires ;
              Evalue, en lien avec les animateurs et les ASEM, les actions éducatives mises en œuvre dans le cadre des ateliers 
              Signale à la CAS/PE les absences et des éventuels dysfonctionnements.

    Elle/il et travaille, dans ce cadre, à l’articulation des temps scolaire et périscolaire ainsi qu’à la bonne complémentarité du projet éducatif et du projet d’école.

    Elle/il s’assure de la mise en œuvre du projet par l’ensemble de l’équipe, animateurs, ASEM en maternelle, intervenants et accompagnateurs et évalue, avec son équipe, les activités proposées sur les différents temps périscolaires et extrascolaires. Elle/il porte une attention particulière à la prise en charge des enfants porteurs de handicap.

    ·         Encadrer l’équipe d’animation

    Liens hiérarchiques et fonctionnels avec l’équipe :

    Pour tous les temps périscolaires et extra scolaires, elle/il est le responsable hiérarchique de tous les animateurs quelque soit leur statut. A ce titre, elle/il organise le travail de chacun selon ses compétences et ses aptitudes et mène un entretien annuel d’évaluation avec chacun (DPA, RPA, animateurs lecture, animateurs).

    Pour les temps périscolaires payants de l’interclasse et du soir, elle/il pilote l’organisation des activités en lien avec le directeur d’école lorsque celui-ci assume l’organisation et la gestion administrative des temps périscolaires. Dans ce cas, le directeur d’école établit les documents de pointage des élèves présents sur ces différents temps et les transmet au Responsable Educatif Ville. 

    Pendant le temps de l’ARE et de la pause méridienne en maternelle, les ASEM sont placé(e)s sous la responsabilité du responsable éducatif Ville (ou du DPA) en charge de l’école, qui supervise la préparation et l’organisation des ateliers. Elle/il assume les mêmes fonctions et les mêmes responsabilités vis-à-vis des intervenants extérieurs et des accompagnateurs sur le temps de l’ARE.

    Elle/il participe à la composition et au recrutement de l’équipe d’animation dont il assume l’encadrement. Elle/il veille à sa cohésion, à la cohérence des actions menées et à la bonne circulation de l’information au sein de l’équipe. Elle/il a un rôle de formateur auprès de son équipe qu’il conseille et accompagne. Selon les compétences de chacun des membres de l’équipe, elle/il identifie les besoins en formation et porte un avis sur les demandes formulées.  

    ·         Appliquer et faire respecter la réglementation et les consignes de sécurité

    Le Responsable Educatif Ville est responsable du bon déroulement des activités au regard de la direction départementale de la cohésion sociale sur l’école ou sur le groupe d’écoles (sur les temps extrascolaires et, s’ils sont déclarés, sur les temps périscolaires).

    Avec son équipe, le Responsable Educatif Ville assume un devoir de surveillance des enfants et a une obligation générale de prudence et de diligence : 

    -          Contrôle la présence de chaque enfant inscrit au centre de loisirs et, en partenariat avec le directeur d’école, la présence de chaque enfant inscrit à la pause méridienne, aux ateliers ARE, ainsi qu’aux goûters/études le soir ;
    -          Met en place une organisation qui permet, en toutes circonstances, d’assurer la sécurité des entrées dans l’école et de contrôler les sorties d’enfants au terme des activités suivies par chacun d’eux, ainsi que la sécurité les déplacements sur des sites ou équipements extérieurs ;
    -          Veille au respect des règles de sécurité et de protection des mineurs pour l’ensemble des activités péri et extra scolaires  auxquelles les enfants participent ;
    -          Se coordonne avec le directeur d’école, Responsable Unique de Sécurité du site, en ce qui concerne le respect et l’application des règles de sécurité incendie (le REV peut être amené à assurer l’intérim du directeur d’école en sa qualité de R.U.S) ;
    -          Vérifie la communication effective des Projets d’Accueil Individualisés (PAI) à l’ensemble de l’équipe d’animation et sur tous les temps péri et extra scolaires.

    ·         Gérer les activités péri et extra scolaires

    Sous l’autorité de la CAS-PE, elle/il assure le bon fonctionnement administratif des services périscolaires et extrascolaires dont il a la charge :

           Organise le contrôle des présences des animateurs sur les différents services et veille, en lien avec la circonscription, aux remplacements ;
           Assure la transmission dans les délais impartis des informations nécessaires à la CAS-PE pour le traitement des dossiers liés à la paie et au suivi des agents, et veille à leur fiabilité (effectifs présents, remplacements intervenus) ;
           Mène les mêmes actions vis-à-vis des partenaires extérieurs qui interviennent dans le cadre des ateliers sur le temps de l’ARE ;
           Gère les inscriptions et le suivi de présence des enfants sur le temps de l’ARE et sur le temps extrascolaire et saisit dans les applications informatiques dédiées toutes les données nécessaires permettant d’assurer le pilotage et le suivi des activités péri et extrascolaires.

    ·         Assurer la mise en œuvre matérielle du projet

    Elle/il gère au sein d’une école ou d’un groupe d’écoles l’accueil périscolaire et le centre de loisirs: suivi des budgets, passation des commandes, gestion des approvisionnements et des stocks, gestion des transports.

    Elle/il organise, en concertation avec le directeur d’école, l’utilisation partagée des locaux et des matériels sur la base d’un protocole type.

    ·         Communiquer avec la communauté éducative

                    Avec les directeurs d’école 

    A chaque étape, et en tant que de besoin, elle/il assure les relations de partenariat avec le(s) directeur(s) et l’équipe enseignante.

    Le Responsable Educatif Ville :

              Présente le projet éducatif au directeur et à l’équipe enseignante et, sur l’invitation du directeur d’école, présente le projet éducatif devant le conseil d’école. 
              Aborde avec le(s) directeur(s) tous les aspects organisationnels : présentation de l’équipe d’animation et des intervenants extérieurs, contrôle des présences des enfants, des entrées-sorties, des circulations, respect des règles de sécurité et de vie collective… ;

                    Avec les parents d’élèves

    Le Responsable Educatif Ville assure l’accueil, l’information et les relations avec les parents (en liaison avec le(s) directeur(s) d’école pour les temps périscolaires payants du soir et de la pause méridienne) et  communique le projet éducatif aux familles.

    Environnement hiérarchique :

    Placé sous l’autorité du Responsable Action Educative et du Responsable Action Educative Adjoint.

    Savoir-faire :

              Elaborer et mettre en œuvre un projet éducatif en liaison avec tous les acteurs concernés ;
              Animer, encadrer, mobiliser une équipe ;
              Organiser des activités éducatives et de loisirs adaptées aux enfants ;
              Communiquer en direction de l’ensemble de la communauté éducative (parents, enseignants, partenaires) ;
              Gérer des situations tendues ou conflictuelles ;
              Respecter et faire respecter les règles d’hygiène et de sécurité.

    Connaissances professionnelles :

              Enjeux, méthodes et techniques de pédagogie et d’animation ;
              Connaissance de l’Education Nationale et des règles de fonctionnement des écoles ;
              Techniques de management, d’encadrement et d’animation d’équipe ;
              Psychologie de l’enfant ;
              Réglementation et règles de sécurité et de protection des mineurs.


    Conditions d’exercice :

              Catégorie B
              Durée de travail : 35 heures (selon un planning type)
              Décharge de l’encadrement d’enfants sur tous les temps
              Disponibilité indispensable sur les temps périscolaires et donc impossibilité d’exercer en même temps dans une BCD ou un EPL

    Conditions d’accès

              Concours (cf. conditions d’accès aux concours externe et interne)




  2. Fiche de poste
    Directeur de point d’accueil (DPA)


    Rappel :

    Le Responsable Educatif Ville (REV) est, au sein d’une école ou d’un groupe d’écoles, pour tous les temps périscolaires et extra scolaires, le responsable hiérarchique de tous les animateurs quel que soit leur statut (DPA, RPA, animateurs lecture, animateurs), et le responsable fonctionnel  des ASEM et des intervenants extérieurs sur le temps de l’ARE.

    Dans le cadre d’une démarche de projet (analyse du contexte, détermination des objectifs, évaluation des actions et adaptation des moyens), le REV conçoit le projet éducatif avec son équipe, le met en place et en assure la communication auprès de l’ensemble des membres de la communauté éducative.

    Définition du métier de DPA

    Placé sous l’autorité hiérarchique du REV :

             Le DPA a, au sein de son école d’affectation, une responsabilité fonctionnelle sur l’ensemble des intervenants (animateurs, ASEM, intervenants extérieurs, accompagnateurs) qui s’exerce exclusivement sur les temps périscolaires.

             Elle/il est le garant, au sein de son école d’affectation, de la bonne mise en œuvre du projet éducatif sur l’ensemble des temps périscolaires dans toutes ses composantes (humaine, éducative, réglementaire, administrative, logistique et en matière de communication).

    Mission

    Dans le cadre d’une démarche de projet (analyse du contexte, détermination des objectifs, évaluation des actions et adaptation des moyens), elle/il participe à la conception du projet éducatif du REV. Elle/il l’élabore, le met en place pour son école d’affectation et en assure la communication auprès de l’ensemble des membres de la communauté éducative.

    Activités

    ·         Elaborer avec l’équipe le projet éducatif de son école d’affectation en déclinaison du projet éducatif du REV et du projet éducatif parisien et le présenter au REV pour validation.

                    Dans ce cadre, elle/il organise en lien avec le  REV les ateliers ARE deux jours par semaine de 14h45 à 16h30, en liaison avec tous les intervenants programmés :
                   
              Participe à l’affectation des ateliers ARE au sein d’une école ou d’un groupe d’écoles, sous le pilotage de la CAS-PE ;
              Organise le recueil du choix des enfants sur les activités souhaitées et inscrit les enfants aux ateliers en fonction des choix exprimés et des places disponibles sur l’application informatique dédiée ;
              Contrôle la bonne organisation, le contenu et la cohérence des ateliers, notamment de ceux tenus par les associations ainsi que la continuité éducative entre les activités péri et extra scolaires, et en rend compte au REV ;
              Signale au REV les absences et les éventuels dysfonctionnements.
    Elle/il travaille, dans ce cadre, à l’articulation des temps scolaire et périscolaire ainsi qu’à la bonne complémentarité du projet éducatif et du projet d’école. 

    Elle/il s’assure de la mise en œuvre du projet par l’ensemble de l’équipe, animateurs, ASEM en maternelle, intervenants et accompagnateurs. Elle/il porte une attention particulière à la prise en charge des enfants porteurs de handicap.

    ·         Encadrer l’équipe d’animation

    Liens  fonctionnels avec l’équipe :

    Pendant le temps de l’ARE et de la pause méridienne en maternelle, les ASEM sont placé(e)s sous la responsabilité du DPA (ou du REV) en charge de l’école,  qui supervise la préparation et l’organisation des ateliers. Elle/il assume les mêmes fonctions et les mêmes responsabilités vis-à-vis des intervenants extérieurs et des accompagnateurs sur le temps de l’ARE.

    Elle/il veille à la cohésion de l’équipe sur son école d’affectation, à la cohérence des actions menées et à la bonne circulation de l’information.

    ·         Appliquer et faire respecter la réglementation et les consignes de sécurité

    Le DPA est responsable du bon déroulement des activités au regard de la direction départementale de la cohésion sociale sur son école d’affectation, sur les temps périscolaires, s’ils sont déclarés.

    Avec l’appui du REV,  elle/il assume un devoir de surveillance des enfants et a une obligation générale de prudence et de diligence : 

    -          Contrôle en partenariat avec le directeur d’école, la présence de chaque enfant inscrit à la pause méridienne, aux ateliers ARE, ainsi qu’aux goûters/études le soir ;
    -          Participe à la mise en place d’une organisation qui permet, en toutes circonstances, d’assurer la sécurité des entrées dans l’école et de contrôler les sorties d’enfants au terme des activités suivies par chacun d’eux, ainsi que la sécurité les déplacements sur des sites ou équipements extérieurs ;
    -          Veille au respect des règles de sécurité et de protection des mineurs pour l’ensemble des activités péri et extra scolaires  auxquelles les enfants participent ;
    -          Se coordonne avec le directeur d’école, Responsable Unique de Sécurité du site, en ce qui concerne le respect et l’application des règles de sécurité incendie ;
    -          Vérifie la communication effective des Projets d’Accueil Individualisés (PAI) à l’ensemble de l’équipe d’animation et sur tous les temps péri scolaires.

    ·         Gérer les activités périscolaires  

    Avec l’appui du REV, elle/il assure le bon fonctionnement administratif des services périscolaires dont il a la charge :

           Organise le contrôle des présences des animateurs sur les différents services et veille, en lien avec le REV, aux remplacements ;
           Transmet au REV, à sa demande, les informations nécessaires pour le traitement des dossiers liés à la paie et au suivi des agents ;
           Mène les mêmes actions vis-à-vis des partenaires extérieurs qui interviennent dans le cadre des ateliers sur le temps de l’ARE ;
           Gère les inscriptions et le suivi de présence des enfants sur le temps de l’ARE et sur le temps extrascolaire et saisit dans les applications informatiques dédiées toutes les données nécessaires permettant d’assurer  le pilotage et le suivi des activités périscolaires.

    ·         Assister le REV dans la mise en œuvre matérielle du projet

    Elle/il assiste le REV pour la gestion au sein de son école d’affectation de l’accueil périscolaire (suivi des budgets, passation des commandes, gestion des approvisionnements et des stocks) et l’organisation, en concertation avec le directeur d’école, de l’utilisation partagée des locaux et des matériels sur la base d’un protocole type.

    ·         Communiquer avec la communauté éducative

                    Avec les directeurs d’école 

    A chaque étape, et en tant que de besoin, elle/il assure les relations de partenariat avec le directeur et l’équipe enseignante.

    Elle/il participe à la présentation par le REV du projet éducatif de l’école au directeur et à l’équipe enseignante  et, sur l’invitation du directeur d’école, à la présentation du projet éducatif devant le conseil d’école.

    Elle/il aborde avec le directeur tous les aspects organisationnels : présentation de l’équipe d’animation et des intervenants extérieurs, contrôle des présences des enfants, des entrées-sorties, des circulations, respect des règles de sécurité et de vie collective… ;

                    Avec les parents d’élèves

    Le DPA assure l’accueil, l’information et les relations avec les parents (en liaison avec le directeur d’école pour les temps périscolaires payants du soir et de la pause méridienne) et  communique le projet éducatif aux familles.

    Environnement hiérarchique :

    Responsable Educatif Ville. Le DPA remplace le REV en cas d’absence en dehors des absences de longue durée.

    Savoir-faire :

              Elaborer et mettre en œuvre un projet éducatif en liaison avec tous les acteurs concernés ;
              Animer, encadrer, mobiliser une équipe ;
              Organiser des activités éducatives et de loisirs adaptées aux enfants ;
              Communiquer en direction de l’ensemble de la communauté éducative (parents, enseignants, partenaires) ;
              Gérer des situations tendues voire conflictuelles ;
              Respecter et faire respecter les règles d’hygiène et de sécurité.

    Connaissances professionnelles :

              Enjeux, méthodes et techniques de pédagogie et d’animation ;
              Connaissance de l’Education Nationale et des règles de fonctionnement des écoles ;
              Techniques de management, d’encadrement et d’animation d’équipe ;
              Psychologie de l’enfant ;
              Réglementation et règles de sécurité et de protection des mineurs.


    Conditions d’exercice :

              Catégorie C
              Durée de travail : 32 heures
              Décharge de l’encadrement d’enfants sur tous les temps périscolaires
              Disponibilité indispensable sur les temps périscolaires et donc impossibilité d’exercer en même temps dans une BCD ou un EPL

    Conditions d’accès

    -          Adjoints d’animation titulaires ou stagiaires
    -          BAFD ou équivalent (acquis ou en cours)